¿Trastornos de la lectura, trastornos en matemáticas o ambos?

Troubles en lecture et/ou les troubles en mathématiques

Quelle relation existe t ´il entre les troubles en lecture et les troubles en mathématiques

Les troubles en lecture et les troubles en mathématiques sont deux des problèmes de développement les plus communs chez les enfants. Ils provoquent des résultats scolaires inférieurs à leurs camarades de classe et peuvent conduire à l’échec scolaire.

Dans l´étude Willcut et al (2013), les auteurs ont trouvé qu´avoir des problèmes avec la mémoire de travail, la compréhension orale et la vitesse de traitement, augmente le risque de développer un trouble en lecture ou en mathématiques. Ils indiquent aussi que ces enfants pourraient avoir des difficultés de socialisation car ces troubles sont liés à une faible estime de soi. Cela à des influences négatives sur la capacité à se faire des amis et peut faire que l´enfant souffre d´isolement social. Si l´enfant a les deux troubles à la fois (lecture et mathématiques) ses difficultés sont aggravés. Il existe différents modèles qui tentent de définir la relation existant entre les troubles de lecture et en mathématiques.

D’une part il existe des modèles qui suggèrent que la présence conjointe des deux troubles serait un troisième type de trouble complètement différent et indépendant (modèle des trois troubles indépendants), d’autres modèles indiquent que, bien que les troubles de lecture et mathématiques sont deux troubles distincts, lorsque ils coexistent, ils sont le résultat des mêmes causes neuropsychologiques (modèle de multiples troubles neuropsychologiques). En outre, d’autres modèles proposent qu´il s´agit des mêmes troubles mais avec certains facteurs distinctifs aléatoires (modèle de forme alternative) et enfin d’autres modèles suggèrent qu’un trouble mène à l´autre, même s´il ne sont pas présents les facteurs de causalité spécifiques d´un des troubles (modèle de phénocopie)

Les résultats de l’étude ont montré que les enfants qui avaient à la fois des troubles en lecture et en mathématiques ont montré une détérioration égale ou supérieure aux enfants qui souffraient un seul problème, outre les domaines de fonctionnement global et académiques ont été particulièrement endommagés. Ces résultats fournissent des preuves solides pour rejeter le modèle d’hypothèse de phénocopie.

Enfin, les troubles de compréhension verbale, de mémoire de travail et de vitesse de traitement ont été fortement associés avec des troubles en lecture et en mathématiques. Mais les troubles dans la conscience phonémique et la vitesse de nomination ont été indépendamment associées à des difficultés de lecture pendant que des difficultés dans la flexibilité cognitive sont associées à des difficultés en mathématiques.

Ces différents profils ont confirmé que des problèmes de lecture et des problèmes en mathématiques sont des troubles distincts et fournissent des preuves solides contre le modèle de formes et appuyant les modèles de multiples troubles neuropsychologiques.

En conclusion il est important de noter que les troubles du langage et en mathématiques sont très fréquents chez les enfants d’âge scolaire et il est très probable que ceux-ci soient affichés conjointement et reliés entre eux.

Il a été démontré que lorsque ceux-ci se produisent ensemble, même étant différents troubles ils ont de nombreuses caractéristiques, des facteurs de risque et des facteurs de causalité en commun donc idéal serait de commencer à travailler avec les aspects qui sont communs afin d´améliorer une des compétences et que cela ait des répercussions positives sur l ´autre. Enfin il est très important de ne pas oublier l’impact individuel (estime de soi) et social (amitiés) que ces déficits peuvent provoquer.

Références bibliographiques:

Willcutt, E. G., Petrill, S. A., Wu, S., Boada, R., DeFries, J. C., Olson, R. K., & Pennington, B. F. (2013). Comorbidity between reading disability and math disability: Concurrent psychopathology, functional impairment, and neuropsychological functioning. Journal of Learning Disabilities46(6), 500–516. doi:10.1177/0022219413477476

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